- Adèle Renault
- Aïda Kazarian
- Arnaud Lesage
- Baudouin Oosterlynck
- Martin Chaumont
- Clémence van Lunen
- E.D.M.
- Emile Desmedt
- Francois Goffin
- Gaëlle Chotard
- Gérald Dederen
- Henriette Michaux
- Jacky Lecouturier
- Jade Tang
- Jean Georges Massart
- Jean Glibert
- Jean Tromme
- Jean-Pierre Ransonnet
- Jonathan Sullam
- Clara Bryon
- Laurent Henrion
- Lucie Lanzini
- M F Bonmariage
- Marie - Jo Lafontaine
- Matthew Houston
- Mégane Likin
- Michael Kravagna
- Michiko Van de Velde
- Robin Vokaer
- Roby Comblain
- Roel Goussey
- Schälling | Enderle
- Stéphanie Defays
- Valerie Vogt
Jean Glibert
Beaucoup d’artistes que nous avons eu la chance d’accueillir dans la Galerie Blanche jusqu'à ce jour : Peter Joseph, Peter Downsbrough, Marthe Wéry, Patrick Bougelet, Gilbert Fastenaekens, Philippe De Gobert, et Pierre Toby, ont en commun leurs vécus artistiques liés à l’architecture.
Parmi eux, Jean Glibert est celui dont la pratique plastique est la plus proche de celle des architectes. En premier lieu parce qu'il collabore directement avec eux : il travaille sur plan et sur maquettes pour étudier la façon dont la lumière va traverser une façade de métal, comment la couleur va servir à la perception ou à la redéfinition d’un espace, ou encore comment une approche plastique spécifique pourra compléter l’apparence et le sens d’un bâtiment... Par des actes semblant très simples, mais qui sont longuement mûris, il inscrit des formes et des couleurs abstraites dans des contextes architecturaux. Il prélève sa matière première du réel, comme le font les architectes qui choisissent parmi les matériaux du Bâtiment pour composer leurs œuvres. Il nourrit son vocabulaire et son imagination en cherchant, chinant, accumulant, les matériaux, outils, papiers, pigments, nuanciers de toutes sortes et innombrables, les considérants comme autant de surprises visuelles aux contingences infinies. Par ailleurs, il puise dans ces trésors pour les utiliser dans ses recherches personnelles. C’est la dimension intime de sa démarche artistique, il y joue par le dessin (le geste), les rapports entre outils, matières et supports, en composant des séries d’études méthodiques dans la lumière et le silence de l’atelier. Pour cette exposition, Jean Glibert propose de déployer des résultats de ces expériences sensibles dans la Galerie Blanche en développant lui-même leur mise en espace dans le module Corbuséen... Vincent Dietsch